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Partir, c'est bien
15 juillet 2011

A Cheval de Grenoble à Genève sur les chemins de Compostelle

Suite à une grosse envie de conjuguer envie de voyager et passion pour les chevaux, je suis partie randonner deux semaines à cheval, le temps d'un aller-retour à Genève.

Pour les photos c'est par ici :
https://picasaweb.google.com/Peonne/201106RandoChevalVeloGeneve?authkey=Gv1sRgCK6oxfyZ7NfIJw&feat=directlink


Pour la petite histoire c'est par là :

Depuis un an environ j'avais envie de faire un voyage à cheval (genre plusieurs mois). Mais n'ayant que l'expérience des randos organisées, je me suis dit qu'il fallait d'abord faire un essai. J'ai choisi des mois à l'avance "Gillonay-Arles" par les chemins de Compostelle. Pour me rendre compte à deux semaines du départ que ce n'était pas un très bon choix : l'itinéraire c'est goudron/goudron, il faut organiser le retour, et surtout, j'ai prévu 10 jours non stop avec des étapes de 30 km à vol d'oiseau, ce qui est beaucoup trop. En effet, après un test de 30km réels par jour, je suis crevée! Alors j'imagine 30km à vol d'oiseau...
Nouvelle destination, toujours balisée Compostelle (je serai juste à l'envers pour l'aller) : Genève! Mais on ne peut pas entrer en Suisse à cheval sans des tonnes de formalités, alors je m'arrêterai un peu avant. Ca tombe bien, juste à la frontière, il y a Andilly et ses "Grandes Médiévales", idéal comme divertissement pendant que le cheval se repose.
J'ai l'essentiel : le cheval, les sacoches... J'achète un guide sur le GR 65 entre Genève et le Puy, qui contient les cartes au 1/50000, je contacte quelques clubs, pensions, élevages, ainsi que les membres des forums http://cavaliersdelisere.meilleurforum.com/ et http://www.forumactif.com/fr/search/cavaliersdeuxsavoies.forumactif.com qui se trouvent sur mon passage et c'est parti!
Ma meilleure amie Fabienne s'associe au projet, elle fera le retour à vélo... Mes parents veulent aussi faire un petit bout, à pied... Ca à l'air compliqué mais finalement ça se goupillera au poil!

Départ le 29 mai 2011, de Bressieux, direction l'Etrier du Val d'Ars, au Pin.
Ca commence mal : au bout de 10 minutes, la selle tourne alors que je suis encore à pied. 25 kg pendouillent sur le côté de mon petit Réo, dont j'admire le calme... Une pomme (mon dessert!) roule d'une fonte, il n'y a que ça qui lui importe.
Je sangle un peu fort cette journée-là pour pas que ça recommence, ce qui occasionnera une gonfle... La poisse! Je trouverai ensuite le bon trou de sanglage, qui permet à la gonfle de se résorber et à la selle de tenir, à condition de monter à cheval à partir d'un perchoir. Mais à la fin de la rando, mon cheval s'étant affiné (pas maigri : affiné!), le problème de la selle qui tourne reviendra et je ne trouverai pas mieux que de porter moi-même le boudin quand je suis à pied! Note pour une prochaine rando: prendre un collier de chasse et une croupière...  Ou une autre selle!
A part ça l'étape se passe très bien, je rencontre Anne, alias Nanette du forum des cavaliers de l'Isère, et sa cousine Alexia, qui m'impressionnent pas mal par leur expérience alors qu'elles sont toutes jeunes (14 et 17 ans)! Au retour je m'arrêterai à leur pension, et on randonnera ensemble en direction des chambarans, car Nanette part trois jours en rando là-bas, c'est elle qui a tout organisé!
Le soir, une fois Réo soigné, je vais rapidement me baigner au lac de Paladru et je passe la soirée avec la propriétaire de l'Etrier du Val d'Ars, sa famille et ses amis, très sympas. Elle me propose un box, plutôt que de monter ma tente, je suis assez contente de cette nouvelle expérience!

Le lendemain, je rencontre Claudie, alias Cloclo, et sa jument Queria. On fait un bon bout de route et on pique-nique ensemble. Quand on se quite, rendez-vous est pris pour le retour: elle me propose de faire étape vers chez elle aux Abrets!
J'arrive assez tard au village où je fais étape, Grésin. Je demande à un type s'il sait où est la pension "Mondragon" et je ne me méfie pas assez quand il répond: "On peut y'aller par là aussi, il faut aller jusqu'à la patte d'oie et prendre à gauche". Deux kilomètres plus loin, toujours pas de patte d'oie et la nuit tombe.   Heureusement la propriétaire de la pension me dit par téléphone que je fais fausse route, et elle vient me chercher en 4X4 (juste pour me montrer la route, on ne fera pas monter Réo dedans!). J'en garde une grande reconnaissance envers elle et une méfiance toute aussi grande vis-à-vis des conseils des gens qui ne se déplacent qu'en voiture!
A Mondragon, Réo et moi sommes installés avec tout le confort possible, douche pour moi, pré avec abreuvoir automatique pour lui (le lendemain il aura très soif!).

Le troisième jour commence la pluie. Le soir il est prévu que je mette Réo dans les prés d'Anaïs, alias Swing (une autre cavalière du forum), vers Yenne. Moi, j'ai ma tente, mais étant trempée, ça ne me réconforte qu'à moitié. Heureusement la propriétaire du pré m'invitera à me réchauffer chez elle, et même à prendre une douche, faire sécher mes affaires... Je ne reviens toujours pas de sa gentillesse!
Je ne vois pas longtemps Swing, bien occupée entre son petit élevage, son autre boulot et un rallye, mais elle me propose aussi de faire étape chez elle au retour Smile

Le quatrième jour continue la pluie, c'est un peu dur de se lever quand on entend que ça tombe... Je veux faire pas mal de kilomètres ce jour-là, car j'ai rendez-vous le lendemain à 70km de là, mais je ne sais pas où aller le soir!
Pour "immobiliser" Réo quelques secondes le temps de mettre la selle, j'ai la fausse bonne idée de faire seulement deux tours de longe autour de ce qui me tombe sous la main, le bras d'une remorque où est stockée du foin et du grain. Je le laisse se servir dans le sac de grain, ça peut pas lui faire de mal, mais il doit avoir l'habitude de se prendre des trempes quand il pique dans les sac et à peine a-t-il attrapé une bouchée qu'il se met à déguerpir. Bizarrement, le double tour de longe fonctionne exactement comme un noeud et il fait plusieurs mètres avec la remorque aux fesses! Note : ne jamais attacher son cheval à la légère!
Vers midi, la pluie s'arrête et je déjeune de pizza à "La Caverne" à Chanaz. Je discute un peu avec le patron. La chance veut qu'il soit ami avec le responsable d'un club à quelques kilomètres de là, sur ma route : le Poney Club des Deux Vallées à Serrières en Chautagne. Il me donne le numéro et ils acceptent d'héberger mon cheval! J'ai même droit à un super accueil de la part d'Eric, Nadège et leur fille Emma, qui me racontent plein d'histoires drôles et émouvantes sur leurs chevaux pendant toute la soirée.
Là aussi, rendez-vous est pris pour le retour!
J'ai le plaisir de m'endormir sur un tas de foin, en compagnie des poneys.

Le cinquième jour m'amène tranquillement à Frangy pour midi. Ce jour-là c'est kebab : je traverse assez peu de villes, et pas toujours à l'heure du repas. Bien souvent tout est fermé! Ce jour-là en plus c'est l'Ascension. Je me demande ce qu'on ferait sans les kebabs, et comment se débrouillent les gens qui font Compostelle à pied et parcourent moins de kilomètres que moi.
Au moment de repartir, j'ai une jolie vision : une cavalière blonde sur un cheval blanc! Je fais la connaissance de Vanessa, très sympa, qui m'accompagne presque jusqu'à destination.
La destination, c'est l'élevage de Lusitaniens bien nommé "La Belle Errance". Après cinq jours de voyage, j'arrive exactement au même moment que mes parents! Réo est installé dans un petit paddock pour trois jours, et nous sous un chapiteau qui devait être utilisé pour des spectacles.

Le lendemain, départ pour Genève (en voiture!). Direction la gare pour récupérer mon amie Fabienne (et son vélo, qui lui aussi porte des sacoches!), puis la laverie, et enfin un peu de tourisme le long du lac, dans les parcs, dans la vieille ville, lèche-vitrine de couteaux, montres et coucou, chocolaterie, cigares...
Vers 18h30 on se sépare, les parents rentrent en voiture, et nous en vélo! On hérite de ce qu'il reste de francs suisses, pile de quoi acheter du chocolat et boire une bière. On fait donc les deux arrêts qui s'imposent et quand on repart de Suisse il est pas loin de 20h. Comme la nuit tombe vers 21h30 et qu'on n'a que 20km à parcourir en vélo, on reste cool.
On l'est un peu moins quand après une bonne grimpette, on s'aperçoit qu'on a un col à gravir! On arrivera à presque 22h, aussi cuites que les chipolatas préparées par mes parents!

Deuxième jour de détente à Andilly, aux Grandes Médiévales. Tout un parc, avec plein d'attractions, de spectacles, de tavernes et d'animaux divers (chevaux, vaches, chèvres, faucons, vautours, dromadaire, rennes du père Noël...). Un copain, Guilhem, nous rejoins pour l'occasion. On assiste à des joutes, rigole des troubadours, enferme Fabienne dans un cachot, discute avec des gueux, achète des oreilles d'Elfe, boit de l'hydromel et de l'hypocras... Une petite rincée fait fuir la plupart des visiteurs et pour le grand spectacle du soir, on est au premières loges!

Huitième jour depuis le départ et premier jour du retour, une grosse étape nous attend : on veut retourner à Serrières en Chautagne en passant par Chilly, aux écuries de Botilly très précisément, où a lieu la fête du cheval. Grâce au compteur de Fabienne, on sait qu'on a fait 44km ce jour-là.
Au départ : deux voitures (celle de mes parents et de Guilhem, conduites par ma mère et mon père), deux cyclistes (Fabienne et Guilhem), deux cavaliers (Ursula, cavalière de la Belle Errance qui nous accompagne un bout, et bibi).
Après nous avoir mis dans la bonne direction, Ursula s'en retourne et c'est Guilhem qui prend le relais pour l'orientation. Il se débrouillera pour nous emmener directement à destination, en passant par un maximum de chemins, alors qu'il lui manquait un bout de carte, une belle performance qu'on admire sans en comprendre les ficelles!
A la fête du cheval on profite du banquet et Réo n'est pas en reste. La directrice du centre, très sympa, nous fourni même une carte détaillée pour repartir.
Sur le plat (au trot) et en montée (au pas), vélos et chevaux ont à peu près le même rythme. Par contre en descente, les vélos prennent de l'avance. Généralement je retrouve mes deux compagnons en train de dévaliser un cerisier, quand ce ne sont pas les fraises des bois où les groseilles qui les arrêtent.
Au cours de cette journée, Fabienne attrape des coups de soleil phénoménaux! Elle portera désormais un pantalon par dessus son cycliste les jours ensoleillés, et les jours couverts où elle découvrira ses jambes, ce sera l'attraction numéro 2 dans les villes traversées, après le cheval!
A Serrières en Chautagne, nous retrouvons mes parents, ainsi que la petite famille qui m'avait séduite à l'aller, et nous passons encore une excellente soirée, autour d'une bonne tartiflette.
Guilhem repart car le lendemain il doit travailler. De notre côté, nous plantons les tentes au sec, dans le manège.

Le lendemain, nous traînons un peu. Alors que j'avais fait l'aller en 5 jours, nous en prévoyons 7 pour rentrer, histoire d'en profiter le plus longtemps possible. Mais les étapes ne sont pas encore bien définies, nous envisageons juste de nous arrêter vers Chanaz. A peine avons nous quitté le club que les parents, partis en voiture en éclaireurs, nous appellent pour nous dire qu'ils ont trouvé un champ pour Réo avec eau et clôture électrique, et un autre pour nous, à partager avec Fanny, une ânesse. L'incertitude qui pesait sur notre devenir n'aura pas duré très longtemps! Celui qui nous prête les champs a fait beaucoup de randonnées à cheval, il est aux petits soins pour nous.
Puisqu'on est installées et qu'il est tôt, on décide d'aller au lac du Bourget, pas très loin mais de l'autre côté d'une énorme colline! Fabienne qui commence à être bien entraînée supporte bien la montée et la descente est superbe. Je me baigne avec Réo. Bizarrement il a un peu peur des flaques mais pas de rentrer en entier dans un lac!
Pour rentrer, on se rend compte qu'on peut facilement contourner la colline en suivant le canal de Savières, entre le lac et le Rhône. On nous met en garde car la route qui le longe est très fréquentée, mais sur plusieurs kilomètres on ne se fera doubler que par deux ou trois voitures.

Le troisième jour du retour (dixième depuis le départ), nous comptons aller chez Swing (15km plus au sud par rapport à ses prés où je m'étais arrêtée à l'aller). Il n'y a qu'une trentaine de kilomètres, et d'après ce que je me souviens à l'aller, c'est assez plat. On ne se presse pas trop, on s'arrête visiter un moulin à huile (qui utilise des noix et des noisettes et fait plein de produits miam), une cave pour y acheter du vin... Il pleut et ça nous ralentis un peu, il faut s'équiper, contourner les passages rendus dangereux par temps de pluie. On arrive à Yenne tard et affamés, autant Réo que nous. Pour lui on trouve des granulés et pour nous des sandwich au PMU. Le soleil s'est levé, on mange en terrasse, inimaginable quelques heures plus tôt! Réo fait l'objet de toutes les attentions car les clients ont plutôt l'habitude de voir ces bestioles là sur leur petit écran. Une dernière pause pour gouter le véritable gâteau de Savoie, et quand on repart il doit être 18h.
A l'aller j'avais pris une variante de Compostelle, pour le retour nous choisissons de suivre exactement le GR. Le chemin est particulièrement beau, avec de nombreux belvédères permettant d'admirer la vallée du Rhône, mais il est aussi très raide, escarpé et un peu gazeux comme on dit! Réo tombe sur des dalles de pierre rendues glissantes par la pluie, je suis un peu penaude et fais tous les kilomètres suivants à pied. Fabienne pousse son vélo, il faut même parfois le porter. Bref, pas de quoi faire une moyenne correcte, et à 21h30, quand la nuit arrive, nous sommes à 2h de marche de notre destination!
Un petit miracle fait que pile à ce moment, après avoir traversé pendant des heures un paysage montagneux sans croiser âme qui vive, nous arrivons à un splendide ranch éclairé. Nous demandons l'hospitalité pour le cheval, ce qui nous est gentiment accordé: il a un pré plein d'herbe grasse pour lui tout seul.
Entre temps, les parents se sont rendus dans le village d'Anaïs-Swing, ils ne la connaissent pas mais ils ont rencontré ses voisins qui les ont installés dans leur caravane! Ils viennent nous chercher, ce qui nous permet de finir la soirée avec Anaïs et son copain et de confirmer ma première impression comme quoi elle est super cool. On dort nous aussi dans la caravane des voisins, et c'est le lendemain seulement qu'on découvre les lieux à la lumière du jour! On prendra le café chez nos hôtes, le père, son fils... et leur chèvre domestique!

Les parents nous ramènent en voiture au ranch pour reprendre notre périple vélo-cheval (quatrième jour!). Ils nous quittent pour de bon cette fois-ci. Jusqu'ici, tous les jours nous nous séparons sans penser nous revoir le soir, car à pied ou à cheval-vélo les étapes sont différentes, nous chargeons tout notre équipement sur nos montures respectives, et finalement nous les retrouvons le soir, car après un saut de puce en voiture ils randonnent en étoile. On ne s'en plaint pas, ça nous amuse de voir comme ils sont débrouillards, et puis il veillent à notre confort!
Mais cette fois-ci nous nous séparons pour de vrai. La pluie, elle, nous accompagne! On a peu de kilomètres à faire pour rejoindre le confort de Mondragon, mais on s'arrête quand même dans une auberge pour pélerins où le feu brûle dans la cheminée, ça requinque!
L'accueil à Mondragon est aussi exceptionnel que la dernière fois, on est même invitées à se servir en rosé dans le frigo... Avec ça, du bon pain, du fromage et de la confiture de noix ramenée du moulin, on se fait un festin.

Le cinquième jour nous passons à St Genix. Nous allons droit à la boutique qui nous a été recommandé maintes fois, Labully, où a été inventée la fameuse brioche avec des pralines roses. On en prend trois, d'1,2 kg chaque au minimum! Dommage on n'a rien d'autre à manger pour le soir et le Liddl est fermé.
Qu'à cela ne tienne, un peu plus tard on croise un panneau "vente de fromage à la ferme", où une gentille dame nous dit que c'est une pub pour une laiterie plus loin, mais qu'elle a bien un ou deux fromages qui lui restent... Et elle nous en offre un!
L'étape du soir est mémorable : on arrive chez Nathalie (et son mari Loïc), une amie de Claudie. C'est le QC du festival "Peace'Toch" (les 24 et 25 juin aux Abrets - date à retenir!) et plusieurs bénévoles y ont élu domicile pour un mois. S'ajoutent les voisins, les enfants: à table on est 14, un vrai banquet! On sort notre fromage pour le partager (sans aucun succès) puis notre Saint Genix.
On dort dans une pièce bien décorée, sur des super poufs, mais je suis réveillée au milieu de la nuit par une indigestion. Quand je retourne me coucher, Fabienne me dit "moi aussi j'ai mal au ventre" et c'est à son tour de se vider. On a de sérieux soupçons sur le fromage, qui avait un goût très bizarre, acide, et qui est le seul aliment qu'on soit les seules à avoir mangé!

Le lendemain (treizième jour!) Fabienne se lève vers 6h pour attraper un premier train à Pont de Beauvoisin, puis un second à Chambéry, et pour elle c'est retour en région parisienne.
Pour moi, c'est un nouveau bout de chemin avec Claudie. C'est l'occasion de constater que Réo a pris un bon pas: maintenant il distance sa jument!
Nous retrouvons Sabine, de l'Etrier du Val d'Ars, au lac de Paladru et nous passons un moment assez magique à baigner les chevaux. Puis Claudie et Sabine repartent et je me retrouve seule (enfin avec Réo!) pour la première fois depuis une semaine.
Pas pour très longtemps : au Grand-Lemps je retrouve Anne-Nanette. On mange de la pizza et du Saint Genix, arrosés d'un verre de Bailey's pour fêter l'achat de son cheval Diego (la grande nouvelle de la journée!). On s'installe pour dormir dans le foin en compagnie des chèvres, dernière nuit de cette belle errance pour moi.

Quatorzième et dernier jour, je fais un petit bout de route avec Anne et les deux amies avec lesquelles elle part trois jours dans les Chambarans. On traverse Saint Etienne de Saint Geoirs et on a le plaisir de constater que tous les chevaux se tiennent à carreau.
On se sépare, pour elles direction le parc naturel, pour moi le château de Bressieux pour la répèt' des cavaliers de Chambarans. Réo est en mode pilote automatique, je peux compter sur lui pour ne pas se tromper aux croisements. Pourtant il ralentira aux abords de son pré, je me demande s'il est aussi triste que moi que l'aventure se termine déjà!

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